Les grandes tendances d’évolution du secteur de transformation matière et énergie
L’innovation, la modernisation des sites de production, la capacité à évoluer et s’adapter à des marchés ainsi qu'à des modes de fonctionnement en mutation sont les moteurs des secteurs industriels de la transformation de la matière et de l'énergie.
Croissance du secteur en France
Les industries de la chimie, des matériaux, des transports, de l’énergie restent solides et en croissance en France, avec une place importante en termes d’exportations en Europe et hors Europe. Soutenue par une recherche d’excellence, l’innovation dans ces secteurs reste en pointe, portée en particulier par la volonté de modèles durables (matériaux innovants pour l’allègement des transports, batteries plus performantes, isolation des bâtiments, soutien aux énergies renouvelables, chimie verte, procédés propres et sûrs…) et prépare à l’industrie du futur.
Tendances mondiales
Plusieurs grandes tendances peuvent être observées à l’échelle mondiale. Ainsi, même si la chimie et les matériaux demeurent sur une base de ressources fossiles, une montée vers une utilisation de 20 à 30% de matières renouvelables est attendue sur un horizon de vingt ans, couplée à un développement des bio-industries.La demande en matériaux de très haute technicité demeure très forte, en lien avec de nombreux domaines d’utilisation.
Liés à une augmentation des pressions sociétales et règlementaires, le maintien et le développement du savoir-faire et de l’outil industriel de ces domaines passent par la mise en œuvre de plateformes industrielles performantes, économes et propres.
Enfin, à une échelle plus macroscopique, une consolidation forte est encore en cours dans ces secteurs, se traduisant par l’augmentation du nombre de méga-sites industriels intégrés, cohabitant à l’échelle mondiale avec un tissu de start-up, PME-PMI plus proches de la recherche et du développement.
Pour se développer, les innovations sur les produits et les matériaux doivent être liées le plus tôt possible avec la conception d’un outil de production (génie des procédés) économiquement viable et permettant une intégration dans des cycles d’ingénierie circulaire.
Cette articulation entre produit, procédés et processus est au cœur du modèle de Toulouse INP-ENSIACET.